Grâce à l’essor des neurosciences, nous savons aujourd’hui que l’environnement affectif joue un rôle déterminant dans le développement du cerveau : la qualité des relations du bébé avec les personnes qui l’entourent va se répercuter sur sa façon de répondre au stress, sur le développement de ses compétences émotionnelles et sur ses facultés intellectuelles.

Changer notre vision de l’enfant et ne plus banaliser les violences (physiques, verbales et émotionnelles) à leur encontre est essentielle mais les neurosciences affectives sont une discipline récente et il peut être difficile de donner à un enfant ce que l’on n’a pas nous-même reçu.

Comment accompagner le virage pour les professionnelles de la petite enfance ?
La formation ? Bien sûr !

Mais en attendant sur le terrain je vous invite à :
✔️Accepter vos limites : on est toutes et tous en apprentissage et en train de développer les compétences émotionnelles qu’on n’a généralement pas développé enfant.
Je vous propose une CO-EDUCATION EMOTIONNELLE : apprenons à exprimer et à réguler nos émotions en même temps que les enfants.

✔️Être indulgent et bienveillant avec vous-même et vos collègues. On n’est pas tous égaux, selon notre histoire il est plus ou moins facile de changer nos comportements avec les enfants et je suis convaincue que c’est en s’entraidant et en montrant l’exemple aux autres que cette transition va se réaliser !